(Mérigny - 36)

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Participants Vincent BOILLOUX, Dominique CADET (Mino), Pierre-Baptiste SCHMIDT-CADET (Batoun), Jean-Luc ROUY et Michel CHAUVELOT (+ CR)

Objectif Suite de la désobstruction du boyau près de la base du puits.

Tout ce met en place vers 11h30. La descente des membres et du matériel terminée, nous prenons chacun notre place vers l’objectif qui est de progresser dans un boyau en le désobstruant de l’argile qui l’encombre. Pour situer : le départ de la galerie ce trouve dans une petite salle à l’aplomb du puits et à 20 m de la surface. L’année précédente, une équipe avait déjà oeuvrée à cet emplacement du réseau, et le résultat laissait entrevoir une suite. Avec Batoun, nous creusons en tête et envoyons l’argile vers l’arrière par un moyen original : sur des simples sacs à pommes de terre, chargés et tirés entre nos jambes. En nous arque-boutant dans l’étroit boyau, les sacs passent de l’un à l’autre, et la terre finit sa course dans une cavité à quelques mètres de la base du puits. Je fait court sur le déjeuner, mais je n’oublierai pas la tablette de chocolat au lait et le Bleuet pour le café et même du thé pour qui voulait (bravo Jean luc). Ceci fait, le travail reprend, et là, surprise ! Batoun débloque le passage et disparaît derrière les virages que forme le boyau. Un moment se passe durant lequel nous attendons son retour !! Soulagement, il arrive et de plus la tête en avant, ce qui veut dire, et il nous le dira lui même, qu’une cloche se trouve à environ 4 ou 5 m des virages et permet le retournement. Chacun de nous ira voir et même le papa du petit Martin, poussé par un sursaut spéléologique. Après la cloche, le réseau se prolonge sur plusieurs mètres, mais là s’arrêtent nos travaux de ce jour. Nous remettons à plus tard la suite de la désobstruction. Avant d’entreprendre l’évacuation de la cavité, un dernier effort est demandé à Batoun pour aller prendre une mesure télémétrique au fond de la galerie, afin de compléter les relevés topo que Vincent, Jean-Luc et Mino ont entrepris. La remontée du puits se fait comme pour l’aller sauf que cela va moins vite à remonter qu’à descendre. Vincent est le 1er à la surface et me réceptionne. Je me déséquipe pour passer successivement mon harnais à Batoun et Mino. Jean-Luc arrive à son tour et lance l’échelle de corde pour Batoun. Mino fermera la marche et le puits. Bilan de l’expédition : Une bonne journée de fatigue, des bons moments de rigolade, une boisson bien fraîche à la table de M. Antigny, et en prime environ 6 ou 7 m gagnés sur le réseau.

Michel CHAUVELOT