Visite et exploration d’une grotte dans l’Indre

Participants : Dominique CADET (Mino), Antonin CADET, Michel CHAUVELOT, Frédéric DEPUTIER (Fred), Thomas GABILLON, Jean-Pierre LORENZ, Benoît LORENZ, Cécile MATHIEU, Muriel PELLERAY, Jean-Luc ROUY (+ CR), Pierre-Baptiste SCHMITT-CADET (Batoune)

Sur place à 9h00.
Les participants arrivent peu à peu.
Jean-Michel PREMAUD n’est pas sûr de pouvoir être présent, et Vincent VERDON envoie un message pour nous annoncer qu’il est malade et qu’il a des urgences à traiter. Nous ne serons donc "que" onze !
Nous formons deux équipes. La première, menée par Mino, et composée de Jean-Pierre, Benoît, Cécile et Muriel, descend en premier et part visiter la cavité (Salle Mino du réseau 1 et réseau 2 pour une partie du groupe seulement).
La deuxième équipe se charge de descendre le matériel nécessaire à la désobstruction et de finir d’installer l’équipement pour aider les "visiteurs" à remonter. Vers 11h00, elle se dirige enfin vers le départ repéré en août, duquel sort un sérieux courant d’air et au fond duquel les pierres tombent dans l’eau. Cette galerie se divise en deux départs : celui qui va vers l’eau (grosso modo en face et qui a tendance à tourner vers la droite), et un autre vers la gauche. Après une désobstruction en règle, Fred parvient à se faufiler dans l’étroit passage ainsi ouvert et constate que si l’ouverture qui donne sur l’eau est assez étroite, en dessous, ça s’élargit. Un petit pont rocheux permet de prendre pied à environ un mètre au-dessus de l’eau, mais l’endroit est exigu et la position que cela impose ne permet pas d’en voir davantage. Qu’à cela ne tienne... S’il faut élargir, nous le ferons. "Passe-moi le burineur !". Le passage finit par se laisser maîtriser. Je parviens à m’y enfiler (je sers de gabarit !) et continue de buriner depuis l’intérieur, élargissant encore la partie droite du boyau qui empêche de tourner convenablement. J’élargis également l’intérieur et la bordure du passage qui mène à l’eau. Je commence à mieux voir à quoi cela ressemble, mais il faudra une nouvelle séance pour vraiment bien prendre la mesure de ce qui est sous nos pieds. J’envisage d’ailleurs de descendre dans l’eau pour vérifier si la réserve est fermée ou s’il existe une possibilité de trouver une suite. Nous avons estimé la profondeur de l’eau à environ 2,80 m à cet endroit. Le courant d’air que nous sentions dans ce passage-là provient en fait d’une petite jonction impénétrable avec le boyau de gauche (j’entends les jeunes parler de l’autre côté !).

Pendant ce temps, une autre équipe, principalement composée des jeunes (Antonin, Thomas et Batoune) fait le nécessaire pour avancer dans le boyau situé à gauche du départ vers l’eau. Batoune finit, après avoir franchi un passage particulièrement glaiseux, par déboucher dans une galerie d’environ huit mètres de long selon ses estimations, mais qui s’arrête sans possibilité de poursuite. Il s’avère que ce n’est pas de ce coin-là que vient le courant d’air. Il semble émaner d’un autre passage qui sera à ouvrir la fois prochaine. Cette zone est manifestement intéressante à continuer d’explorer. Nous poursuivrons la prochaine fois afin de vérifier s’il est possible de forcer le passage étroit avec le courant d’air et la forme du passage au contact de la nappe.

Nous envisageons également de reprendre la topo dans son intégralité. Il va falloir des volontaires...

Jean-Luc ROUY